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La nourriture au Japon

Les Japonais accordent une grande importance à la nourriture et par ailleurs, les différents types de cuisines japonaises comptent désormais parmi les gastronomies les plus appréciées et reconnues  à travers différents pays.

On s’attend donc que les plats du Nouvel An soient portés aux nues, or de nombreux étrangers sont souvent déçus par les repas durant ces festivités… Quelles sont les raisons de ce désamour ? Analysons les éléments qui constituent un repas du nouvel an, typiquement japonais et essayons d’élucider ce mystère.

Les nouilles du bonheur : les Toshikoshi Soba

Le repas le plus populaire le soir du 31 est sans conteste … un plat de pâtes. Oui des modestes nouilles de type soba -soit à base de farine de sarrasin- mais qui encore une fois revêtent une connotation particulière dans l’inconscient collectif nippon. En effet, les nouilles sont longues et elles représentent la continuité temporelle, qui permet le passage du 31 décembre au 1er janvier d’une nouvelle année. Par ailleurs, leur longueur et leur épaisseur symbolisent aussi un souhait de longévité et de prospérité pour quiconque les dégustera

Le zôni … Osez !

Le zôni encore appelé ozôni est une soupe de mochi … ouais, le truc gluant dont on vous a parlé dans l’article précédent. Il existe sans doute autant de zôni qu’il existe de localités au Japon, chaque patelin ayant sa façon de préparer le plat. Alors, ne faites pas la fine bouche car, si l’on en croit les croyances populaires, c’est un plat qui éloigne les mauvais esprits et qui s’inscrit parfaitement dans la logique des festivités de la nouvelle année.

Les particularités du repas Osechi

Le repas de fêtes d’année est appelé Osechi. Il est constitué de plusieurs éléments, en général 14, découpés en bouchées et avec une préférence pour les légumes, mitonnés ou marinés et la pâte de poisson, le kamaboko.

Chaque élément est également un symbole de bon augure pour la nouvelle année : la purée de pomme de terre et de châtaignes appelle la bonne fortune de par sa couleur jaune (couleur bénéfique dans la culture traditionnelle,  de même que les couleurs rouge et blanche des différents pâtés de poisson), les haricots et autres fèves largement représentés dans le osechi sont  des talismans contre les mauvais esprits etc.

Le principe de la cuisine osechi c’est d’éviter de faire la tambouille afin de profiter d’un repos total … au moins les quatre premiers jours de l’année. Alors, on prépare une sorte de bentô géant avec de la nourriture qui pourra se consommer froide et éviter d’allumer les appareils de cuisson. Le feu sert simplement à tenir le zôni au chaud. Cette sorte de soupe épaisse est le seul aliment chaud qui sera ingurgité pendant cette période. Soigneusement disposé dans des boites appelées jûbako qui s’empilent, le osechi est plus proche du grignotage que d’un vrai repas à proprement parler. Mais à partager en famille.