Les fêtes religieuses du nouvel an au Japon
Les célébrations pour le passage d’une année à l’autre sont sans doute les plus importantes pour les Japonais et font l’occasion de préparatifs particuliers.
C’est l’occasion pour les citoyens nippons de renouer avec les traditions de leur pays et de se replonger dans des rituels et des symboles forts qui constituer l’identité culturelle japonaise. En effet, lors des festivités de la fin d’année, les différentes religions qui ont cours au Japon sont mises en avant. Intéressons-nous de plus près aux deux principales et à leurs rites du passage au nouvel an.
Dans les sanctuaires shintô
Après être passé au sanctuaire pour faire un vœu et une offrande, on célèbre la nouvelle année en attendant l’aube du Premier janvier. Le premier jour de l’année, de nombreuses activités sont proposées dans les sanctuaires shintô :
-On peut utiliser le mikuji et avoir des prédictions pour la nouvelles année auquel cas on ne garde que les prédictions de bons augures. Ceux qui en ont tiré de mauvais s’en débarrassent en les attachant près du temple.
-On peut acheter des talismans – souvent en forme de flèches.
Dans les temples bouddhiques
On fait résonner une grosse cloche 108 fois. Cette cloche appelée Joya no Kane est sonnée pour chaque péché terrestre, au nombre de 108 dans la tradition bouddhique. Chaque coup de cloche purifie les humains d’un péché et leur permet de « remettre les compteurs à zéro » avant que la nouvelle année n’arrive.
Les croyants sont ensuite invités à écouter des récitations desutra avant de déguster des plats chauds à base de mochi.
Le syncrétisme religieux se retrouve dans les décorations de nouvel an, qui sont autant de symboles dérivés d’une culture empreinte de croyances animistes : les branches de conifères, symbolisent la longévité et la continuité, les kagami mochi sont les offrandes des Japonais envers les kami afin qu’ils apportent bonheur et prospérité dans les maisons qu’ils daigneront visiter.
C’est sans doute la raison pour laquelle les Japonais mettent un point d’honneur à terminer l’année avec un grand ménage.