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Japan Expo : Jour 1 – 10 H Chrono

C’est un soleil resplendissant qui illuminait le parvis du Parc des Expositions de Villepinte recouvert de bâches publicitaires chatoyantes en ce jeudi 1er juillet. D’ici quelques instants, les portes de Japan Expo vont s’ouvrir pour les milliers de personnes patientant devant les halls.

9 h – 11 h

Si les portes des halls 6 et 8 (entrées pour le public) restent fermées, les journalistes et exposants s’enchaînent sans relâche aux guichets professionnels pour récupérer les précieux badges et finir au mieux les ultimes ajouts à leurs stands.

Peu à peu, les billets Premium sont de plus en plus nombreux à arpenter les allées du salon. L’ouverture des entrées pré-vente à 10 h lance le début des hostilités avec un rush humain sur les stands. Les offres exclusives des boutiques et les distributions de dédicaces sont pris d’assaut et ne désempliront pas pendant toute l’heure, pour mieux grossir à 11 h. Les billetteries viennent d’ouvrir et tournent déjà à plein régime tandis qu’àl’intérieur, résonnent enfin le claquement des chutes martiales sur les tatami, les premières notes des karaoke et les applaudissements. Japan Expo 11 a bel et bien commencé.

Pendant ce temps, chez Manga World : Fraîche comme la rosée, Anne-So interviewe Doping Panda dès 10 h. Matthieu, de son côté, essaie de garder un minimum de contenance face au duo pilier de la BD franco-belge, Christin et Mézières, pendant qu’Eric récupère et range les dotations du stand. Pa Ming est le plus veinard du lot puisqu’il rencontre la jolie Aya Kanno.

11 h – 13 h

La foule compacte et bariolée ne cesse de gagner en taille. Il n’est pas encore midi, et on a déjà du mal à circuler dans certains axes cruciaux du salon. S’éloignant du pôle Japan Expo, de nombreux visiteurs découvrent la partie Comic Con’, qui finit à son tour par être noire de monde.

Sushi, takoyaki ou jambon-beurre, l’appel du ventre donne l’occasion d’un pique-nique bigarré et festif dans le jardin central alors, qu’à quelques dizaines de mètres, les entrées de la scène principale et du Live House, bien qu’encore fermées, voient leur file d’attente dépasser en longueur celles des échoppes de nourriture.

Pendant ce temps, chez Manga World :  Yvan fond devant les beaux yeux des comédiennes deMerlin et Anne-So continue sa matinée musicale en rencontrant HITT.

13 h – 15 h

Le sémillant duo Sébastien Moricard (Tonkam) et Alexandre Levasseur (Fantasy.fr) anime avec brio le premier concours decosplay du festival sur la Main Stage. Constituée uniquement de personnages des séries parues chez Tonkam, la compétition offrait de substantiels lots aux vainqueurs (notamment les dédicaces dumangaka et de l’actrice principale du film de Gantz). Après le choc de la découverte des inépuisables Gamushara Ôendan venus les encourager, le défilé Jeunes Créateurs mit en avant les couturiers inspirés de la mode nippone sous les crépitements des flashes.

HITT, de son côté, enflammait le Live House. Accompagné pour la première fois de musiciens (un guitariste et un bassiste), il a donné à son habitude un show virevoltant et plein d’énergie.

Le reste du salon bruissait d’activités parallèles, comme Marcus tournant son émission sur la ScèneJeux Video, ou la conférence salivante sur les pâtisseries japonaises.

Pendant ce temps, chez Manga World : Nos photographes se lâchent sur les activités, Eric et Matthieu rencontrent die!! die!! color!!! pour la première interview filmée de l’histoire du site. Pa Ming, de son côté, interviewe David Lloyd, dessinateur de V pour Vendetta, sous l’objectif de la caméra de Gérald de Méluzine.

15 h – 17 h

Japan Expo innove à chaque édition, et celle-ci n’a pas dérogé à la règle. Afin de faire patienter le public avant les événements attendus, des artistes ont effectué de brèves performances de quinze minutes. Premier à ouvrir le bal, Baby Jin, star coréenne, a donné un échantillon du genre cartonnant actuellement au pays du matin calme, le r’n’b, dans un show introductif au concours de cosplay d’une heure et demie.

Le Live House, lui, résonnait du rock électro de Doping Panda à la fraîcheur bienvenue alors que la température ne cessait de monter. Le temps de changer la configuration de la scène, et die!!die!!color!!! apparut pour un show percutant à l’énergie brute et efficace.

L’événement se tenait toutefois dans une salle à part, devant laquelle s’empressait une cohue de journalistes, photographes et possesseurs de billets Premium. Présentée par la ravissante Noémie Alazard Vachet et l’élégant Claude Yoshizawa, la cérémonie de remise des Japan Expo Awards fut un triomphe pour Kazé, qui remporta pas moins de six kokeshi dorées. Entrecoupée d’interludes (les encouragements de Gamushara Ôendan et les kata chorégraphiés d’Orientarhythm) la cérémonie fut également l’occasion de remettre un prix d’honneur au mangaka Tsukasa Hôjô, créateur de City Hunter, pour ses 30 ans de carrière par ailleurs commémorés dans une exposition sur le salon.

Pendant ce temps, chez Manga World : entre cosplay et lives, on ne sait plus où donner de la tête. Eric remet l’Award de la meilleure bande originale de film et Matthieu improvise une interview en engrish avec Moon ~ Kana sur le stand (merci à Gérald de Méluzine pour la photo).

17 h – 19 h

Le public encore sous le choc de l’uppercut die!!die!!color!!! profite du showcase de Noriyuki Iwadare. L’invité d’honneur « Musique de Jeu Video », accompagné de musiciens et d’une chanteuse, a réinterprété ses plus grands airs, deGrandia à Phoenix Wright pour finir cette journée au Live House.

Sur la scène principale, après le spectacle mêlant danse et arts martiaux d’Orientarhythm, une performance inédite fit se rencontrer Japon et USA. Les dessinateurs indépendants Jim Mahfood et Mike Huddleston, passionnés de musique, ont dessiné en direct en se basant sur les morceaux pêchus interprétés par Geru-C, leader du groupe Anipunk.

Des images plein la tête et de la sueur plein le T-shirt, la foule s’échappe peu à peu du Parc des Expositions… pour mieux revenir le lendemain.

Pendant ce temps, chez Manga World : Anne-So interviewe la star d’Ankama Maliki (ou plutôt Souillon son auteur) et Yvan rencontre David Abramowitz, cerveau de la licence Highlander. Une heureuse gagnante repart du stand avec une place pour le concert des Morning Musume。 du lendemain. Eric et Matthieu partent à une soirée d’anniversaire un peu spéciale…et se coucheront tard