Japan Expo : Jour 4 – 10 H Chrono
Soleil radieux, ciel dégagé : la météo semble vouloir se faire pardonner de sa blague de la veille pour clôturer le festival. Ce n’était pas la seule raison de se réjouir, tant ce dimanche fut riche en rencontres pour le public.
9 h – 11 h
Mines de papier froissé, petits yeux, bâillements… La fatigue se fait sentir chez les professionnels. Ici ou là, les bagages s’entassent et les préparatifs de retour s’anticipent déjà parmi certains visiteurs entrés en avance. La scène principale voit les dernières répétitions du spectacle à venir le soir, avant d’attaquer son programme prestigieux. Quant au Live House, certains font déjà la queue devant, à peine le seuil du salon franchi.
C’est l’occasion ou jamais pour les visiteurs de profiter au maximum des offres des stands, qui rivalisent d’idées pour plaire aux fans. Kana proposait ainsi un décor dédié à Black Butler qui permettait aux cosplayers de mettre en valeur leurs tenues, Bandai régalait les yeux avec les dioramas de ses maquettes et figurines, et la liste est encore longue…
Pendant ce temps, chez Manga World : Clet et Helena montent le stand, Matthieu et Eric font une interview au saut du lit avec Simon Astier, créateur de Hero Corp. Nos vaillants photographes profitent de la relative liberté de mouvements pour saisir au vol quelques instants du salon.
11h – 13 h
Les billetteries viennent d’ouvrir, et le flot d’entrées est à nouveau incessant. Devant le Live House, la file d’attente prend des proportions dantesques, battant celle des affamés désespérant obtenir leurs takoyaki pour aller pique-niquer au soleil. Nombreux sont ceux à avoir préféré le rayonnement des Morning Musume。durant leur conférence publique sur la scène principale. Après avoir été encouragées en bonne et due forme par les Gamushara Oendan, toujours aussi énergiques après trois jours entiers de dynamiques happenings, les jeunes filles sont apparues tout sourire pour répondre au public français.
Pendant ce temps, chez Manga World : Eric accompagne Jonathan pour filmer l’interview de Seikima II. A moins de cinquante mètres, Kanon reçoit Matthieu dans sa loge pour une interview détendue et cordiale.
13h – 15 h
L’événement a enfin lieu pour les milliers de fans qui se sont engouffrés dans le Live House : YOSHIKI et ToshI, piliers de X Japan, donnent un concert piano-voix qui en a fait vibrer plus d’un. Simultanément, une autre star de la scène japonaise, Clémentine, une Française paradoxalement inconnue en France, susurre des reprises de générique en bossa nova avant de laisser place à l’Invité d’Honneur Manga, Tsukasa Hôjô.
Accompagné de Kenji Kodama, qui dirigea l’adaptation animée de son manga culte, le papa de City Hunter (Nicky Larson) est revenu sur ses trente ans de carrière. Emu et tendu, le mangaka a même demandé à ce que l’interview se poursuive pendant qu’il effectuait sa dédicace publique, gêné par le silence de cathédrale régnant dans la Main Stage… qui accuse un certain retard. C’est là l’horrible drame : tous, invités comme public, souhaiteraient prolonger l’instant ; hélas, chaque minute grappillée entraîne un retard inéluctable, qui contamine également les espaces dédicaces et conférences.
Pendant ce temps, chez Manga World : Anne-Sophie interviewe Liaze et Moemai, les deux jeunes auteures de Lost Soul aux éditions Taifu. Une gigantesque partie de cache-cache commence avec l’équipe du Visiteur du Futur rencontrée autour d’un jus de pomme quelques semaines plus tôt et l’interview sera reportée. Mais c’est fait, depuis, hein.
15 h – 17 h
L’éclectisme est maître au sein du Live House où s’enchaînent les concerts. Invité d’Honneur Musique de Jeux Vidéo, Noriyuki Iwadare enchante une seconde fois les oreilles des gamers et des mélomanes après son concert de vendredi. Quelques dizaines de minutes plus tard Anipunk enflamme instantanément le public sur lesriffs énergiques de leurs reprises de génériques d’anime.
Sur la scène principale, deux nouveautés viennent chambouler le monde du cosplay : la première sélection pour l’European Cosplay Gathering (dont la finale aura lieu) et le premier défilé de Masquerade, dédié au Comic Con’, où se succédèrent héros de l’imaginaire occidental. A l’extérieur, ceux qui maudissaient la pluie samedi sont les premiers à se plonger dans le bassin pour échapper un instant à la chaleur pesante.
Pendant ce temps, chez Manga World : Jonathan interviewe Anipunk avant leur passage sur scène, pendant qu’Anne-Sophie rencontre Yuko Shimizu, créatrice de Rebecca Bonbon. Au stand, Helena et Clet font patienter la foule voulant participer aux jeux concours.
17 h – 19 h
C’est une fin de salon en apothéose ! Sur la scène principale, les éclats de rire fusent devant le Quiz du Chaos, spectacle ludique proposé par les équipes de Flander’s Company et du Visiteur du Futur. Le public est aux anges… alors que l’Enfer s’ouvre au Live House pour la messe noire de Seikima II. Daimon Kakka, le charismatiqueleader, a offert une performance impressionnante, allant jusqu’à faire le poirier sur scène (si, si). On attend avec impatience le DVD qui sortira de la captation de cet événement.
Après un tel bouquet final, difficile de quitter les lieux. Et pourtant, Villepinte se vide peu à peu. La pluie attendra le moment opportun pour tomber sur les exposants finissant de plier leur stand, cet ultime pied de nez météorologique concluant un festival qui a atteint sa vitesse de croisière. Si le public est toujours aussi nombreux, on sent une stabilité dans la croissance de Japan Expo qui a définitivement prouvé son professionnalisme. A défaut de continuer à s’accroître, garder le même niveau de qualité (voire l’améliorer) pour les prochaines éditions de Japan Expo et Comic Con’ est déjà un objectif plus que louable. Vivement l’année prochaine.
Pendant ce temps, chez Manga World : Après un moment de pure folie au stand, Matthieu, Eric B. et Eric L. se liquéfient devant YOSHKI et ToshI, icônes du visual kei. A peine celle-ci terminée, Matthieu galope en bon rédac-chef à la conférence de presse de Masakazu Katsura, venu fêter ses 30 ans de carrière sur l’invitation de Tonkam, qui nous raconte ses souvenirs de pêche. Au stand, on remplit à ras bord Ulala, netbook devenu indispensable, avant de sabrer le houblon, fiers d’avoir survécu à ces quatre jours. Mais il reste encore bien des surprises à venir dès le lendemain