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Japan Expo : Jour 3 – 10 H Chrono

Depuis la création du festival, le samedi a toujours été le jour le plus dense à Japan Expo. Dense en foule, en activités et en émotions. Au vu de la fréquentation des deux premières journées, tout le monde s’attendait à un déferlement incessant de visiteurs dans le salon… mais personne n’avait prévu l’invitée-surprise du matin.

9 h – 11 h

« S’il y a bien une chose que j’ai apprise à Japan Expo, c’est que s’il fait particulièrement beau le premier jour, il pleuvra le samedi.» m’avait confié une amie nippone faisant chaque année le déplacement. Sa prédiction météorologique s’est avérée exacte en ce samedi matin.
C’est un véritable déluge qui s’abat sur la région parisienne et plus précisément sur le Parc des Expositions de Villepinte. L’étanchéité du bâtiment souffre et l’organisation se rappelle avec angoisse de la micro-tempête de l’an dernier. Sur le parvis, les parapluies fleurissent, les cosplayers confirmés prient pour que leurs tenues restent bien au sec dans leur valise et consolent les noobs au costume déjà imbibé.
Les arrivées aléatoires des RER B victimes du temps n’arrangent pas la gestion de la foule qui se presse pour le moindre espace abrité avant de se faire rabrouer par la Sécurité du Parc des Expos. L’ouverture des préventes à 10 h est une libération : les boutiques de T-shirt sont prises d’assaut et on assiste à des scènes surréalistes comme des essorages de cosplay en live.

Pendant ce temps, chez Manga World : Il faut user de tous les stratagèmes pour faire entrer l’équipe au plus vite mais pour certains comme Helena, le mal est fait. Pour les collègues aussi : Eric offre un T-shirt Manga World à Max d’Ankama dont la chemise tient plus de la serpillère qu’autre chose. Nos photographes profitent de pouvoir circuler librement pour shooter les stands au milieu des visiteurs venus en prévente.

11 h – 13 h

L’averse est repartie aussi vite qu’elle était venue. A l’intérieur, on ne peut plus voir la décoration des stands. Le salon est noir de monde et le parvis est encore rempli de patients futurs visiteurs qui sèchent petit à petit au grand air.
Selon un certain photographe roulant en Smart, Monsieur K.O., « Initial D, c’est l’école de la vie » et le bougre a bien raison quand on voyait la masse de mâles venus contempler l’échantillon de voitures représentant le tuning à la japonaise, bien plus sobre que dans nos contrées. Difficile de rivaliser, pourtant, avec la Batmobile ou Kitt. Et, rayon moteur de caractère et carrosserie de rêve, Cybrina avait de quoi en scotcher plus d’un dans l’espace Robotique. L’ambiance hétéroclite et les rires qui s’échappent d’un peu partout sont signes du succès de la deuxième édition de Comic Con’ France alors que le Geek Music Show, où s’enchaînent lives et performances sur des jeux de danse, lance les hostilités de la journée avec un certain retard sur la Main Stage, un retard qui ira en s’aggravant au cours de la journée.

Pendant ce temps, chez Manga World : Le RER B ayant du mal à sortir ses rames, John va être à la bourre pour son interview de Root Thumm. Matthieu le remplace au pied levé et sans filet mais on se marre bien quand même. Le chanteur de Long Shot Party essaie de pécho le 06 d’Anne-So peu après. Au stand, Clet et Helena matent les jolies filles qui passent dans l’allée

13 h – 15 h

C’est l’heure de casser la croûte pour certains, et on voit fleurir lescosplays les plus improbables dans le jardin intérieur. Root Thumm est le premier groupe de la journée à passer au Live House et y impose sans souci son électro pop fraîche et décomplexée. A l’autre bout du Hall 5B, le défilé Jeunes Créateurs a commencé, dans une salle principale déjà pleine à craquer. Le point Dédicaces est rempli de patients téméraires prêts à attendre des heures pour tenter leur chance, comme le constate l’équipe de Manga World (nous, donc) venue couvrir la conférence publique de Hiro Mashima, auteur de Fairy Tail invité des éditions Pika.

Pendant ce temps, chez Manga World : Mashima, mangaka le plus cool de la galaxie, Benjamin,interprète de folie et Matthieu, tendu comme un string, vivent des grands moments de rire grâce au public ultra-réactif venu en masse voir le dessinateur. Pa Ming interviewe Mark Brooks, dessinateur de l’affiche Comic Con’ France, alors qu’Yvan rencontre une légende de l’animation, Kenji Kodama. Kamel profite du retard en scène principale pour se faufiler dans les vestiaires et sympathise avec les modèles.

15 h – 17 h

Mari Natuski, populaire comédienne nipponne, fait brûler la scène du Live House avec son groupe Gibier du Mari. Malgré son âge respectable, la chanteuse s’illustre ne serait-ce que par son cosplay de Yubaba, sorcière du Voyage de Chihiro à qui elle avait prêté sa voix.
Il est quasiment impossible de circuler sans devoir pousser les personnes devant soi, particulièrement dans l’espace Jeux Video. On bave encore devant les images de Vanquish, ou devant la présentation par Naoki de Dance Dance Evolution, adaptation de son hit pour le procédé Kinect de Microsoft s’affranchissant de toute interface corporelle.
Long Shot Party fait résonner ses cuivres dans le Live House, alors que la Main Stage continue d’accumuler son retard. Certains n’attendent pas le cosplay et vont faire leurs emplettes en divers accessoires de mode, alléchées par le défilé des Jeunes Créateurs. A l’inverse, les fans de Natsuko Aso, surnommée Na-chan, sont bien présents pour soutenir la jeune artiste qui effectue son showcasedevant un public de plus en plus nerveux.

Pendant ce temps, chez Manga World : Eric et Matthieu interviewent Natsuko Aso juste après son passage sur scène. La jeune fille, malgré les ennuis répétés rencontrés –tous les bagages de l’équipe ont disparu à l’aéroport et elle a dû improviser une tenue de scène dans une boutique parisienne – est une véritable pile de bonne humeur et porte très bien le T-shirt Manga World. Mais pas celui dédicacé par Nicolas Hitori De (dessinateur de Spell Checkers et du générique de fin de Flanders Company) qui, pendant une heure, a dédicacé ses ex libris aux nouveaux inscrits au site. Merci Nico !

17h – 19 h

La dernière épreuve du World Cosplay Summit commence enfin ! Si le défilé est un peu écourté et accéléré, le niveau des costumes est impressionnant. Les gagnantes qui iront représenter la France pour la grande finale ne sont nulles autres que Nikita (Laura S.) et Sikay (Cécile A.), déjà sélectionnées en 2008. Une seconde victoire méritée devant leurs splendides costumes tirés dexxxHolic.

ViViD, en parallèle, achève les amplis du Live House à grands coups de riffs ravageurs pour un public fan de visu en transe. Certains invités prolongent leurs séances de dédicaces pour le plus grand plaisir des fans, se montrant étonnamment accessibles comme Sophie Audoin-Mamikonian, auteure de Tara Duncan pendant que d’irréductibles combattants d’un jour profitent des dernières minutes de l’arène Nerf.
Pourtant, peu à peu, le Parc des Expositions se vide, n’y laissant que des professionnels éreintés et un sol jonchés de canettes Coca Zéro et de sachets Haribo vides. En revanche, il faudra du temps à la station RER de Villepinte avant de se désengorger de visiteurs tête-en-l’air ayant oublié d’acheter leur ticket retour.

Pendant ce temps, chez Manga World : Matthieu interviewe l’auteur de Freak’s Squeele, Florent Maudoux, dont c’est l’anniversaire, à la table voisine de Souillon qui rattrape son retard en dessins. John rencontre Gibier du Mari pendant qu’Yvan a l’honneur de poser ses questions sur Highlander à David Abramowitz, cerveau derrière la licence et l’acteur principal Adrian Paul.